Se projeter ou ne pas se projeter ?

15 jours d’attente entre le déclenchement de l’ovulation et le verdict. Je comprends mieux l’attente que je lisais sur divers blogs. La longue attente lors de laquelle on est partagée entre l’espoir, l’envie de se projeter et la peur d’être déçue qui nous pousse à croire que de toutes façons le mois prochain rebelotte avec les stimulations …

Je suis donc dans cette phase. J’ai envie de me dire que ça peut marcher. J’ai envie de me dire que peut-être que j’aurai une belle annonce à faire à Noël, que je ne pourrai pas faire le 20km de Paris pour une bonne raison. Mais, je sais néanmoins que les chances statistiques de tomber enceinte sont de 35%. Sachant que du côté de monsieur, on est loin d’être à 100% niveau qualité des petits monstres fécondants (mobilité bof, et beaucoup d’atypiques …) je sais que les chances sont faibles. Que cela peut durer encore des mois … que les IAC seront peut-être la solution. Et, la fausse couche, cela aussi j’y pense. Le fait de penser à toutes ces possibilités, dans le fond, cela me fait croire que l’effet de surprise et de déceptions seront moins grands … mouais.

Je réfléchis parfois à des prénoms. Puis j’arrête car je me projette trop. Quand des personnes que j’apprécie me parlent de leur bébé, des jolis moments de bonheurs, des photos de leurs bouilles, qu’est-ce que cela me fait du bien en ce moment ! J’ai envie de me dire que cela va m’arriver bientôt, cela me donne de l’espoir puis quand je m’emballe trop, je me calme. Je ne veux pas que ce désir de bébé m’obsède, mais un projet pareil. Comment ne pas l’avoir toujours en tête ?

A l’inverse, quand j’entends aussi certains témoignages de personnes étant fatiguées, des femmes ayant pris du poids pendant leur grossesse, n’ayant pas retrouvé leur forme physique d’avant grossesse, ayant des soucis avec le comportement de leur enfant et toutes les angoisses sur l’éducation, l’avenir de l’enfant, l’adolescence … j’ai envie de hurler : « mais tu as un enfant, estime-toi heureuse et arrête de râler ! » alors que je serai peut-être (même sûrement !) pareille plus tard ! Je me demande si je ne suis pas trop en attente. Je ne veux pas idéaliser cette grossesse, ce projet, cet enfant. Je sais que cela me réserve aussi beaucoup de difficultés. Sauf que je me sens prête. Je me sens prête à vivre ces montagnes russes d’émotions car j’aurai donné la vie. En attendant, life goes on !

4 réflexions sur “Se projeter ou ne pas se projeter ?

    1. Ouaip … tant que l’amour reste avec nous, il nous aide à être patient.
      (Et dire que je disais toujours que mon principal défaut c’était l’impatience … le jour où ça marchera, je crierai au monde ma plus grande qualité : la patience :p)
      Merci, bon courage à toi, à vous. 🙂

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  1. Moi aussi je suis en dpo pour une potentielle bonne nouvelle à annoncer en décembre , j’espère que tu auras ta bonne nouvelle de décembre, moi parfois j’ose y croire mais que très furtivement. Allez courage pour l’attente !

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