Les jours les plus longs …

Toutes celles qui désirent un enfant et particulièrement celles qui sont en PMA les connaissent … Ces jours interminables. Oui, les 2-3 jours avant la date présumée des règles. Ceux, où les symptômes prémenstruels sont présents. Ou alors ceux où les symptômes de grossesse commencent à se sentir. Vu que ce sont quasiment les mêmes c’est en cela que ce moment devient interminable. Espérer, mais pas trop non plus.

« Peut-être que ces petits tiraillements correspondent à mon uterus qui se prépare pour les 9 prochains mois … ou est-ce simplement le chamboulement habituel qui annonce l’arrivée des règles? Et si j’allais voir sur Internet tiens ! Ah, mais j’ai déjà regarder toutes les pages à ce sujet. »

« Si cette fois-ci ça fonctionnait, le terme de la grossesse serait … tiens je prends mon calendrier je compte les 40 semaines, ça nous ramènerait en novembre. Trop bien, j’aurai accouché pour Noël ! Enfin, si ça marche pas, ça veut dire que les vacances arrivent la semaine prochaine, va falloir que je me débrouille pour trouver des rdv pour échographies et prises de sang aux sport d’hiver, laisse tomber la galère, et ça veut dire que le mois prochain est le dernier espoir pour un bébé qui naîtrait en 2017. »

« Et si je tombe enceinte cette fois-ci, ne t’emballe pas trop. La fausse couche ou autre GEU peut arrivée. Tu attendras l’écho des 3 mois pour être heureuse. Oh, et puis c’est bon, on verra bien. »

La bonne nouvelle, c’est que dans tous les cas, nous partons ce week-end aux sports d’hiver pour une semaine de vacances. Si cela a marché, ce sera sans sport pour moi pour pas prendre de risques de chutes et autre. Sinon, je pourrai me consoler en me disant que je pourrai faire du snowboard ! Mais, la première option me plairait tout de même beaucoup plus. Mercredi, c’est mon anniversaire, ce serait pas génial, si je pouvais avoir comme cadeau un bébé … ? Bref. Je serai fixée d’ici la fin de la semaine.

Des nouvelles du front !

Petites news sur notre avancement.

3 mois après la fausse couche, j’ai repris les stimulations (c’était le 21 janvier dernier). Je n’ai jamais été aussi contente de me faire des piqûres ! L’espoir à nouveau là. Mais, à la première écho de contrôle, un premier docteur me dit qu’une masse vascularisée était encore dans mon utérus … (polype ou débris placentaires de la dernière fausse couche ?) Le gyneco qui me suit me dit que vu que les stimulations sont commencées il faut continuer ce cycle. Deuxième échographie (faite par un deuxième docteur),  une masse plus petite (plus grand chose !) est encore là donc il s’agit sûrement de débris que je finis de perdre progressivement… Troisième échographie, le docteur (un troisième encore un différent !) ne s’est pas attardé sur l’utérus, il n’a rien vu, mais a vite compté les foliculles dans les ovaires … mais, bien entendu comme tout ne se passe jamais comme prévu avec moi, le docteur qui a fait l’échographie s’est trompé en faisant le compte-rendu. Je fais les échographies dans un centre de radiologie, et les résultats (compte-rendu écrit uniquement) sont envoyés à mon gyneco. Mon gyneco ne recevant que le compte-rendu et adaptant le traitement en fonction de cela n’a pas la radio en tant que telle et ne peut voir l’image …Heureusement, en relisant moi-même correctement le soir et en comparant le compte-rendu écrit au comptage apparaissant sur l’échographie j’ai vu que le troisième docteur avait écrit que plusieurs follicules faisaient 16,4mm et 16,8mm au lieu de 7,4mm et 7,8mm en plus d’un follicules de 19,8mm. (« sept » ou « seize » c’est proche quand on le dit. Si on ne relit pas son compte rendu et qu’on utilise son super logiciel qui retranscrit ce que l’on dicte oralement ça peut faire une grosse erreur en termes d’interprétation !)

Un appel au gyneco le lendemain, une explication avec image et preuves de l’erreur du docteur, on sauve la mise ! Bref, on a failli passer à côté de l’ovulation à cause d’un docteur inattentif, mais finalement ovulation déclenchée le lendemain. Sans surprise, cela n’a pas fonctionné … et vu ce que j’ai évacué (des choses très bizarres, je vous épargnerai les détails !) au début de mes règles ces jours-ci, je crois que c’était les derniers débris qui devaient (entre autre) bloquer.

Donc, ce soir à J3, rebelotte, on reprend les injections et on y croit pour ce mois-ci. Echographie mercredi (dans un autre centre de radiologie car les erreurs des médecins non attentifs, merci, très peu pour moi !)

Sinon, je commence à penser sérieusement aux inséminations artificelles si les 2 prochains cycles sont des échecs … Monsieur veut encore attendre (je pense qu’il y croit encore plus que moi pour ce mois-ci ^^!)

A suivre.

C’est reparti.

Tout d’abord, bonne année à toutes et à tous. Je vous souhaite une année sous le signe de la sérénité. Pour toutes celles et tous ceux qui sont comme nous et attendent que le projet bébé se concrétise enfin, je ne vous souhaite rien de moins que la réalisation de ce beau projet. En attendant, que la patience reste avec vous. Profitez-en pour savourer chaque moment à deux et renforcer votre amour l’un pour l’autre. Mais surtout, personnellement, ne perdez pas confiance en vous, croyez en vous, vous êtes individuellement génial !

En disant cela, je tente de me parler à moi-même. Oui, car cette nouvelle année marque aussi pour nous les 2 ans depuis lesquels nous avons décidé d’avoir un bébé. « Joyeux anniversaire ! » Qui dit nouvelle année, dit bilan de celle qui a précédé, dit aussi nouvelles interrogations : « est-ce qu’enfin cela va être notre année ?! » Pensées pourries et grands espoirs se chamaillent en ce moment dans ma tête … mais l’espoir va prendre le dessus.

J’ai pris hier ma dernière pilule Minidrill, samedi on reprend les injections. J’ai hâte. Et tant pis pour tous les effets secondaires. Y croire, sans trop en attendre non plus. Trouver son équilibre. Avancer à deux … encore bonne année à vous !

Cher Papa Noël

Cher Papa Noël,

Je me permets de t’envoyer ce message pour officialiser ma requête auprès de toi. En effet, cela fait 2 ans, que je compte sur notre patience, notre amour et notre envie pour réaliser ce projet et aujourd’hui je m’en remets à toi. Étant donné les délais de livraison, je te laisse bien entendu un peu de temps. (mais le plus tôt serait le mieux …) J’aimerais que tu m’amènes ce cadeau dans l’année (à priori, à partir de janvier-février, les stocks seront de nouveau au complet !)  Tu nous as donné un avant-goût de ce cadeau en septembre dernier, malheureusement, un défaut de fabrication nous a poussés à annuler la commande et à le retourner auprès de toi … Mais, au moins nous savons que tu as ce genre de cadeau en stock, c’est la bonne nouvelle ! Choisis la couleur que tu veux : rose ou bleu, nous nous en fichons, nous aimons les deux ! La seule chose que nous souhaitons plus que tout c’est que ce cadeau soit en bonne santé.

Nous n’avons peut-être pas toujours été parfaitement sages … mais nous avons su ces deux dernières années grandir et avons fait beaucoup d’efforts pour mériter ce cadeau. Nous avons même fait quelques sacrifices pour être sûrs d’être là et prêts au moment de la livraison.

Tu as toujours été très généreux avec nous à Noël et nous t’en remercions. En espérant que tu répondras favorablement à notre demande. Nous te faisons confiance … ^^

Se projeter ou ne pas se projeter ?

15 jours d’attente entre le déclenchement de l’ovulation et le verdict. Je comprends mieux l’attente que je lisais sur divers blogs. La longue attente lors de laquelle on est partagée entre l’espoir, l’envie de se projeter et la peur d’être déçue qui nous pousse à croire que de toutes façons le mois prochain rebelotte avec les stimulations …

Je suis donc dans cette phase. J’ai envie de me dire que ça peut marcher. J’ai envie de me dire que peut-être que j’aurai une belle annonce à faire à Noël, que je ne pourrai pas faire le 20km de Paris pour une bonne raison. Mais, je sais néanmoins que les chances statistiques de tomber enceinte sont de 35%. Sachant que du côté de monsieur, on est loin d’être à 100% niveau qualité des petits monstres fécondants (mobilité bof, et beaucoup d’atypiques …) je sais que les chances sont faibles. Que cela peut durer encore des mois … que les IAC seront peut-être la solution. Et, la fausse couche, cela aussi j’y pense. Le fait de penser à toutes ces possibilités, dans le fond, cela me fait croire que l’effet de surprise et de déceptions seront moins grands … mouais.

Je réfléchis parfois à des prénoms. Puis j’arrête car je me projette trop. Quand des personnes que j’apprécie me parlent de leur bébé, des jolis moments de bonheurs, des photos de leurs bouilles, qu’est-ce que cela me fait du bien en ce moment ! J’ai envie de me dire que cela va m’arriver bientôt, cela me donne de l’espoir puis quand je m’emballe trop, je me calme. Je ne veux pas que ce désir de bébé m’obsède, mais un projet pareil. Comment ne pas l’avoir toujours en tête ?

A l’inverse, quand j’entends aussi certains témoignages de personnes étant fatiguées, des femmes ayant pris du poids pendant leur grossesse, n’ayant pas retrouvé leur forme physique d’avant grossesse, ayant des soucis avec le comportement de leur enfant et toutes les angoisses sur l’éducation, l’avenir de l’enfant, l’adolescence … j’ai envie de hurler : « mais tu as un enfant, estime-toi heureuse et arrête de râler ! » alors que je serai peut-être (même sûrement !) pareille plus tard ! Je me demande si je ne suis pas trop en attente. Je ne veux pas idéaliser cette grossesse, ce projet, cet enfant. Je sais que cela me réserve aussi beaucoup de difficultés. Sauf que je me sens prête. Je me sens prête à vivre ces montagnes russes d’émotions car j’aurai donné la vie. En attendant, life goes on !

Humeur morose … mais on continue d’y croire

Bizarrement, le dernier article a dû me porter la poisse. Alors que je me disais que je vivais les choses assez bien, depuis une dizaine de jours, je suis d’humeur morose. Je suis beaucoup moins patiente, je suis irritable, et mon conjoint en paie les frais. Les petits défauts ou reproches (pas bien graves) que je connaissais de son côté me font perdre patience parfois. La faute aux hormones ou à mon caractère pourri ? Les deux sûrement. Je me sens fatiguée, je me sens pas très bien dans ma peau, je ne me sens pas bien tout court. Je ne me sens pas féminine, pas belle,  ma peau est de plus en plus abimée par des poussées d’acné ou d’eczéma, j’ai l’impression d’avoir 14 ans (merci le maquillage de m’aider à camoufler cela !), donc pour m’aider à changer de tête, j’ai fait un passage chez le coiffeur.

Le weekend dernier, nous étions à la campagne entre amis. Une nouvelle annonce de grossesse histoire de me rappeler encore une fois que nous ça ne marche pas. Une annonce qui m’a mis à cran, et qui après m’avoir rendu très heureuse pour les parents, a laissé place à une crise entre mon ami et moi. Nous avons du mal à nous comprendre. Lui, adepte de la philosophie « Je vais bien, tout va bien ! », tentant de blaguer de tout maladroitement quitte à cacher son vrai malêtre VS Moi qui ai besoin d’extérioriser mes émotions, de pleurer et qui suis à fleur de peau. Heureusement, nos amis sont adorables, compréhensifs et ces petits moments se résolvent sans souci. Le couple d’amis annonçant la grossesse me touche d’ailleurs particulièrement, ils ont mis 2 ans et demi pour avoir leur premier enfant, et là, 6 mois après cette naissance, une annonce de grossesse non prévue les enchante. Je suis ravie pour eux. Cela me donne de l’espoir. Ils sont passés par ces moments que nous vivons et du coup, cela fait du bien d’en parler ensemble. Et en même temps, cela m’a fait mal car cela m’a ramené à notre échec d’essais bébé depuis 1 an et 9 mois.

Ce matin encore, crise de larmes de mon côté. Perte de confiance en moi, grosse remise en question que j’ai fait subir à mon conjoint : « je suis nulle, je suis infernale en ce moment, je ne me reconnais pas … ni physiquement ni psychologiquement … qu’est-ce que tu fais avec une fille comme moi ? » Et il a été adorable, pas comme toujours, mais comme souvent ^^.

Sinon, à côté de cette crise de déprime persistante, j’ai profité d’un weekend à Europapark de mercredi à vendredi avec des amis. Ca fait du bien. Nous avons dû faire une prise de sang et écho de contrôle jeudi pour la stimulation ovarienne. Verdict, un follicule à 16 mm, wouaouh ! La bonne nouvelle qui fait du bien. Donc, le docteur m’a dit de faire encore deux piqûres de Gonal-F puis l’injection d’Ovitrelle aujourd’hui : samedi (y’a-t-il une heure précise pour la faire ? Je comptais la faire vers 19h avant d’aller à un repas en famille qui risque de durer jusque tard le soir). Un cycle ovulatoire, peut-être le premier depuis un long moment. Au programme du week-end, des calins en amoureux, avec l’espoir que cela fonctionne. On croise les doigts … Quoiqu’il arrive, si j’arrive à ovuler, c’est déjà un pas important.

C’est pas grave … mais ça va pas.

Il y a peu de temps, j’ai évoqué notre projet bébé laborieux à une ancienne collègue et désormais amie qui a traversé de dures épreuves (elle a eu une tumeur au cerveau). En lui en parlant, j’avais les larmes aux yeux … j’avais un peu honte, car je me disais que ce n’était rien par rapport à ce qu’elle a déjà traversé et je lui répétais « (…) mais ça va ! je suis désolée, je sais pas pourquoi je pleure, ça me tient à coeur, mais pourtant ça va ! Y’a rien de grave, je suis en bonne santé, c’est juste que le projet est long à réaliser, mais ça va ! » Et elle m’a dit : « arrête de te dire qu’il y a pire, qu’il y a des gens qui sont malades, que des enfants meurent de faim … on ne compare pas les soucis des gens. Tu as le droit de dire que ça ne va pas. C’est normal. Tu as le droit de dire que tu en as marre et que ça te pèse et que tu as pas le moral, arrête de culpabiliser. »

Et en en reparlant avec ma meilleure amie qui a elle aussi eu des soucis de santé longs, pesants, douloureux … elle m’a dit que j’avais déjà fait ça avec elle (Nadia si tu passe par là ^^). Et je me rends compte que parfois je me persuadais que ça allait. En relativisant, en me disant que les soucis des autres pouvaient être plus graves, dans un sens je me convainquais que ça allait. J’ai réalisé qu’il fallait que je lâche plus prise par rapport à mes émotions et mon ressenti.

Alors certes je garde la positive attitude comme ligne directrice dans mon esprit, mais ces derniers jours, je dois l’admettre car je sais que c’est comme ça que j’irai aussi mieux, ça va pas top. Le moral n’est pas bon. J’avais beau savoir que la stim aurait peu de chances de marcher du premier coup, le fait qu’il n’y ait aucune évolution, aucun signe de réaction du côté des follicules, ça m’a mis un coup au moral.

A côté de ça, j’ai voulu être attentive aux effets secondaires du Gonal F (que j’ai commencé en même temps que l’arrêt estival du sport !), rien de méchant, bizarrement j’ai perdu du poids (sûrement du muscle à cause des 4h de sport en moins que le reste de l’année !) mais je sens que mon ventre est un peu ballonné, j’ai eu une bonne crise d’eczéma qui a commencé un peu avant les piqûres et s’est finie il y a peu (résultat sûrement, de la chaleur, du stress et peut-être des hormones, ma peau est ma fragilité immunitaire, au moindre changement, paf ! elle réagit ! contrairement à mes p***** d’ovaires !), j’avais des douleurs par-ci par-là mais qui passaient donc sûrement rien à voir avec les hormones. Ce qui me gêne, c’est cette perte de contrôle sur mon corps, sur ma vie, sur celle de mon conjoint. Et pour combien de temps ?

Je craque donc régulièrement ces derniers temps. Je suis même irritable. Quelques collègues et surtout mon conjoint en paient les frais. Mais dimanche soir, j’ai craqué devant lui. J’avais beau me cacher en faisant genre je faisais la cuisine, il a vu que ça allait pas. Il voulait me prendre dans les bras, mais je baissais la tête. Je ne voulais pas qu’il me voit pleurer.

« Lève la tête. Je t’aime fort tu sais. Tu es la meilleure. Je suis fière de toi. De ce que tu fais pour nous deux. »

Des mots qui m’ont profondément touchée. Heureusement qu’il est là ❤

1ères stimulations : mes ovaires, grosses fainéasses !

J 16, et 14 jours d’injections de Gonal F plus tard … mes ovaires dorment toujours !

Pour commencer cette stimulation, les doses étaient minimales. 7 jours à 37,5 unités, 4 jours à 50 unités puis 2 à 75 unités… et les follicules n’ont pas bougé en une semaine. Tous bloqués entre 5 et 8mm. Taux d’oestradiol en baisse … L’ovulation n’est pas prête d’être déclenchée. Comme le docteur est en congés ce soir, au vu de la réaction inexistante de mes ovaires  mes résultats il m’a dit de continuer les injections de 75 unités jusque samedi soir inclus. On va laisser l’ovulation se faire naturellement (si ovulation il y a – on sait jamais sur un malentendu, peut-être qu’ils vont se décider à s’activer là-dedans ! s’il pleut de l’or en trombes sur nos têtes d’ici 15 jours, c’est qu’un miracle de mon corps aura eu lieu ! – ce sera d’ici 15 jours …) Donc bon, comme dit la secrétaire « c’est pas totalement perdu ».

Rendez-vous fin août pour revoir mon traitement … visiblement il va falloir sortir les armes de destruction massive pour réveiller mes ovaires.

KEEP CALM AND BE PATIENT.

Une petite pause musicale d’une chanson que j’ai découverte. Brigitte, j’veux un enfant, ça me parle … un peu, beaucoup !

Je veux un enfant
Je veux un enfant
Je veux dans mon ventre, sentir le sang, la vie dedans, je
veux un enfant
Passent 28 jours, les doigts croisés, j’attends mon tour
Puis sur mes dessous, le sang revient, comme toujours.
Je me sens bien seule, je ferme ma gueule quand autour de
moi,
toutes les cigognes frappent aux portes, sans passer par
là.
J’ai envie d’hurler, j’ai envie de pleurer, je m’accroche à
ton cou.
Qu’est ce qu’ils font les autres?
Qu’est ce qu’ils ont les autres de plus que nous?
Je me fous des discours, des mots qui rassurent, des
professionnels.
Connaissez-vous la peine d’une femme qui rêve d’être
mère?
La belle je sais faire
La conne je sais faire
La cuisinière aussi.
La fille je sais faire
La pute je sais faire
Mais pas donner la vie
Je veux un enfant
Je veux un enfant
Je veux dans mon ventre, sentir le sang, la vie dedans, je
veux un enfant

Nouvel espoir, nouveau stress, nouvelles interrogations !

Me voilà de retour après deux semaines de vacances reposantes ( et qui me paraissent déjà trèèèèèèèès loin 😦 ), j’ai repris mardi 5 juillet dernier.

J’ai aussi pris mes derniers comprimés de Climaston/Oromone hier soir. Cela veut dire aujourd’hui nouveau cycle. Premier protocole de stimulation ovarienne.

Voici mes nouvelles copines pour les 15 prochains jours : les picouz !

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Nouvel espoir mais aussi nouveau stress et nouvelles nombreuses interrogations…

Est-ce que l’on a bien capté tout le déroulement de la stimulation ? (dosage de 37.5 pendant une semaine à partir de J3, puis écho et pds de contrôle à J10, puis nouveau contrôle à  J14 puis J16) Est-ce qu’il y aura des examens en plus ? Les résultats parviendront-ils à temps chez le docteur ? Est-ce que j’aurai des effets secondaires ? Est-ce que je vais réussir à prendre RDV pour les échographies en dehors de mon temps de travail (j’essaie désespérément d’appeler le centre d’imagerie depuis hier ! Grrr…)  Est-ce que cela va marcher du premier coup ? Est-ce qu’il y aura ovulation ? Et si jamais on avait des jumeaux ? Et s’il y a hyperstimulation ? Et si ça marche pas qu’est-ce qu’il va se passer ensuite ? Je reprendrai en septembre vu que le docteur est en vacances ? Et les rapports « programmés » est-ce que cela va pas faire bizarre … ? Est-ce que j’arrête ou continue de chercher un boulot pendant ce temps-là ? AAAAHHHHH ! Ca fuse dans ma petite tête.

N’empêche, que je suis contente. Du nouveau, et malgré toutes ces questions sans réponses, une certitude, ON EST SUR LA BONNE VOIE !

Comme dit Anna dans la Reine des Neiges : « Je vais fêter ce renouveeeaaaaaauuuuu ! »