Hystero … c’est comment ?

Bon, mes règles sont enfin revenues (ouai après quand même un cycle de plus de 53 jours là … et avec l’aide de Duphaston sinon j’attendrai toujours !), j’ai pris rendez-vous pour faire une (attention j’écris #lemotquirapporteleplusdepointsauscrabble sans aller voir l’orthographe, gros challenge du jour !) hystérosalpingographie (Bernard Pivot, c’est ça ?). Ma gyneco m’a orientée vers le centre Juras dans le 17ème, entre 130 et 250 euros l’examen, sans tiers-payant, ils ont intérêt à être bien à ce prix-là ! Donc rendez-vous le mardi 5 avril en fin de matinée (comme ça, l’après-midi, je peux retourner au boulot !)

Et je dois avouer que de base, je suis pas une fana des centres médicaux et des examens. En plus d’avoir des ovaires fainéants, j’ai un petit corps tout fragile (enfin non ! je me suis jamais rien cassé quand même …) et je tombe dans les pommes assez facilement : prise de sang, vaccins, fond d’oeil … brrr ! La reine du malaise vagal c’est moi ! Non non, au départ, j’ai pas peur des piqûres ni même de la douleur, mais depuis que je tombe dans les pommes bah oui bizarrement maintenant j’appréhende ! Donc cette hystero me fait poser plein de questions …

Alors, je voulais avoir vos témoignages. Vous aussi qui avez fait une croix sur votre pudeur en ne comptant plus les échographies pelviennes, et surtout vous qui avez déjà fait une hystero (rien que le mot rend dingue aussi !), c’était comment ? On est allongée ? C’est si désagréable que ça ? Ca dure combien de temps ? Et après l’examen ?

De toutes façons, je sais bien que ce sera pas une partie de plaisir, et qu’avec le stress d’avoir des résultats pas folichons je serais pas détendue du tout, mais bon, dites-moi comment vous l’avez vécu de votre côté. Le partage d’expérience, c’est toujours bon à prendre !

L’amour toujours vainqueur …

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Quand je vois des actualités comme celles de ce matin, des fois une pensée négative me passe par la tête : « est-ce que je veux vraiment avoir un enfant dans ce monde … ? »

Je sais que certains me répondront que le monde a toujours connu des dangers, et que l’on n’est pas dans les Bisounours. D’autres me rappelleront que des guerres, des conflits, des horreurs sévissent dans bien d’autres pays dans le monde, et tuent malheureusement de nombreux innocents depuis des siècles (merci les amis ^^, je ne l’oublie pas !). Mais forcément, ces attaques qui sortent de tout contexte de guerre, qui ont pour seul but de tuer des innocents en masse et faire régner la peur tout près de nous, ça fait mal. Égoïstement en tant que français et cible privilégiée, il faut l’admettre, cela nous fait forcément peur.

Et une fois cette pensée pourrie traversée, je me dis que j’ai de la chance d’être vivante, d’être heureuse et d’être aimée. Je me dis que ces horreurs (qui n’ont ni religion ni pays, rappelons-le !) vont nous unir et nous rassembler. Il faudra du temps … (La patience est une vertu bien nécessaire) Et je me dis que oui, je veux donner vie à un petit bout de chou dans ce monde. Je veux éduquer cet enfant afin qu’il soit une source de joie pour le monde qui l’entoure. Je veux qu’il voit les belles choses que la vie peut apporter car l’amour sera le seul vainqueur au final … Oui oui, c’est sûrement naïf, mais j’y crois profondément !

UNE GROSSE PENSÉE POUR LA BELGIQUE. Et puis pour tous les pays et personnes touchés par le terrorisme …

À qui le tour … ?

Tiens, j’ai appris samedi qu’une copine était enceinte … Je suis toujours partagée entre la grande joie d’apprendre une si belle nouvelle et le pincement au cœur de me dire : « Et moi … Quand pourrai-je avoir la joie d’annoncer cette nouvelle à mes proches ??? » Heureusement que je l’ai appris devant mon tel, je suis expressive et aurais eu du mal à cacher mon petit malaise si je l’avais appris en « live ». Ou j’aurais pris sur moi pour faire éclater ma joie et serais ensuite aller seule m’isoler aux toilettes pour craquer. Là, au moins  j’arrive à exprimer mon double sentiment en paix et profite de ce blog pour me confier.

J’avais déjà un petit coup de mou au moral samedi matin, je sais pas pourquoi … Et cette jolie nouvelle m’a réjouie mais m’a aussi rappelé une fois de plus mon problème. Que subit aussi mon amoureux donc du coup notre problème à nous 2 …

A qui le tour … ? Qui sera la prochaine future maman ? Un jour, ce sera le mien. Et ce jour-là, ce sera le début d’une nouvelle aventure.

Pour le moment, je profite un max. Je fais la fête avec mes amis pour mon anniversaire comme samedi dernier. Ou je fais du sport : danse, running et même karaté cette année ! Comme le stage de karaté de 3h hier matin avec ma meilleure amie (et accessoirement ma maître Jedi du Karaté, qui est ceinture noire histoire de me stimuler pour atteindre un jour son niveau !). Et puis, c’est le printemps, le retour des beaux jours va venir, nous pourrons goûter les joies d’une après-midi au soleil, des barbecues, ça donne aussi du soleil dans nos têtes. Et tout ça, c’est bon pour le moral !

Et le boulot là-dedans …

Pour s’occuper l’esprit, quoi de mieux que de se concentrer sur son boulot ? Se fixer des objectifs ou des perspectives professionnels ? Oui, c’est vrai, sauf qu’on fait comment quand on arrive dans une situation professionnelle qui ne nous épanouit plus vraiment, qui tatônne et où les perspectives sont inexistantes … ? On pourrait chercher ailleurs …

Mais dans le cas d’une femme OPK qui a un désir de grossesse, dur dur … Et là encore, je suis en plein dedans. J’ai soif de grandir professionnellement, d’apprendre de nouvelles choses, d’évoluer (pas nécessairement hiérarchiquement), et malheureusement dans mon poste actuel, je piétine. Il y a des atouts : l’ambiance avec les collègues, les relations avec ma responsable direct, … mais je ne me retrouve plus dans plusieurs éléments qui ne me conviennent plus du tout. Je suis quelqu’un qui n’aime pas m’ennuyer, qui n’aime pas tourner en rond en me reposant sur mes lauriers. J’ai besoin de me sentir utile. J’ai pensé à chercher ailleurs, ça ne mange pas de pain après tout. Mais au final, comment peut-on envisager de changer de boulot quand on est dans cette situation ? Et là, les hypothèses commençant pas « Et si … » pleuvent dans ma tête :

Premier scénario basée sur la peur:

« Et si je démissionne, que je trouve un travail mais que je tombe enceinte pendant la période d’essai (6 mois en tant que cadre !), l’employeur risque de ne pas me garder sachant qu’il y aura un congé maternité à la clé ? Et si je suis au chômage ? (car je suis dans le marketing et la communication, les secteurs qui ne sont pas les plus porteurs de boulots aujourd’hui), cela réduira nettement les revenus de notre foyer ? Et si je fais une grosse déprime ? Et si je ne retrouve pas de boulot après ? Et si on n’arrive plus à rembourser le crédit ? »

Deuxième scénario aussi basée sur la peur  :

« Et si je n’arrive pas à avoir des enfants pendant encore 1, 2, 3 ,4 , 5 -10 ans et plus … je regretterai de ne pas être partie pour saisir de nouvelles opportunités ? Et si on arrivera pas à avoir d’enfants … ?  (cette pensée ne fait que traverser dans ma tête, mais n’y reste pas ! On en aura un quel que soit le moyen !) Et si je reste là encore longtemps sans évoluer, je risque d’avoir du mal à retrouver ailleurs ? Comment vais-je me vendre ? »

Troisième scénario basée sur le rêve :

« Et si je changeais de vie professionnelle ? Et si je faisais radicalement autre chose ? Et si je devenais professeur de danse ? Et si je devenais coach en développement personnel pour les enfants (tiens, ça existe ça ? Non ? Je vais inventer ce boulot !) ? Et si ça marche pas, je pourrai faire des petits boulots en attendant de trouver ma voie ? Et si j’étais payée à caresser des pandas tiens ?! » OK, à ce moment-là je pars trop loin !

En attendant, je prends mon mal en patience. Et même que je me dis des fois  « Et si jamais ça marchait dans peu de temps … ? Je pourrai partir en congé maternité dans quelques temps, puis chercher un autre boulot plus épanouissant juste après ? »

« C’est dans la tête ! »

Bon, je profite de ce blog pour faire un petit coup de gueule à toutes les personnes (pour la plupart) bien attentionnées mais qui ont cette maladresse systématique de nous sortir la fameuse phrase : « C’est dans la tête. » quand bien même nous expliquons que nous avons une maladie : les ovaires polykystiques.

Voici le type de réponse que j’ai déjà eu en révélant pour la première fois à des amies que je galérais pour avoir des enfants depuis plus d’un an car j’avais un syndrome qui pouvait bloquer l’ovulation :

« Il faut laisser faire les choses et arrêter d’y penser. Le fait d’angoisser et de ressasser cela, cela peut faire des bloquages tu sais ? Et puis ça arrivera quand tu ne t’y attendras pas. »

Et là, voici ce qui se passe de ton côté :

1 – tu as premièrement envie de leur dire : « Informez-vous sur ce que sont les ovaires polykystiques et leurs conséquences. Je sais que j’ai ce souci depuis la puberté et je n’invente rien. Les dosages hormonaux et les multiples échographies réalisées le confirment. C’est une maladie ! Et même si j’ai fortement espéré que cela disparaisse depuis mes 18 ans, et bien c’est toujours là.  »

2 – tu as aussi envie de leur dire ça : « Vous me connaissez suffisamment pour savoir que je suis quelqu’un de positif, que je sais le pouvoir qu’a le mental sur le corps. Alors non je n’angoisse pas, non je ne ressasse pas cela tout le temps (pour preuve c’est la première fois que je t’en parle !) mais OUI j’y pense, et j’ai hâte et je suis impatiente. J’ai le droit non ? »

3 – Quant au fait de ne pas y passer car ça « arrivera » quand je ne m’y « attendrai » pas… Comment dire … ?! Cette phrase est insensée ! Quand on a un projet aussi important, bien sûr que l’on y pense. Et non ça ne peut pas arriver sans que je m’y attende car après 14 mois où rien n’était calculé et où nous laissions la nature faire, justement nous rentrons dans un mode PMA où beaucoup d’éléments doivent être calculés pour favoriser la conception. Alors certes, il ne faut pas que cela soit une obsession qui pourrisse l’attente et qui nous empêche en tant que couple de profiter de la vie. Mais s’il vous plaît arrêtez de dire « Il ne faut plus y penser ». Si c’était si simple, nous ne serions pas si nombreuses à galérer …

4 – et enfin après avoir tenté de donner une réponse cordiale aux personnes qui nous ont dit ça, et bien malgré tout, ce genre de réflexion est une raison de plus qui nous amène à culpabiliser …

Donc, un conseil à toutes les personnes qui échangent avec des femmes (ou hommes !) ayant des soucis de fertilité, ne dites pas ce genre de remarque. On connaît tous des témoignages de personnes qui ont réussi à avoir un bébé alors qu’ils ne s’y attendaient plus. Et quelle belle surprise. Mais, ce n’est pas le cas pour toutes. Et la majorité des femmes qui tombent enceintes ne l’apprennent pas « par surprise » il me semble. Donc ne demandez pas aux gens de ne plus penser à leur envie de bébé, c’est inconcevable.

 

Récapitulatif

Premier post, l’occasion de vous raconter où j’en suis dans notre projet BB !

Après 6 ans d’amour, Monsieur et moi étions fin prêts pour fonder cette petite famille : -Décembre 2014, achat d’un (grand) appartement. Une nouvelle vie de propriétaire pour avoir notre vrai « chez nous »

-Janvier 2015, arrêt de la contraception.

Et autant dire que les débuts ont été chaotiques pour mon petit corps fainéant avec des ovaires pas plus courageux ! Pendant 1 mois, pertes de sang quotidiennes. Non non, pas des petits « spotting », des pertes en mode « règles abondantes ». Après plusieurs rendez-vous et examens gynécologiques où on découvre que mes hormones pètent déjà un câble et que je commence à sentir l’anémie, le médecin me régule tout ça et je prends du Duphaston à partir de mars pour remettre tout cela dans l’ordre. Objectif, réguler mes cycles pendant 9 mois pour voir si naturellement, on arrive à faire un bébé.

Janvier 2016, 9 mois de Duphaston, des cycles hyper réguliers de 28 jours depuis l’été, je fais une échographie, un bilan hormonal, je commence les courbes de température et Monsieur va faire un spermogramme pour voir si tout va bien de son côté. De mon côté, c’est confirmé, ovaires polykystiques. Du côté du monsieur, après une légère inquiétude de la gyneco qui ne sait pas trop si les résultats sont bons ou pas, l’urologue confirme qu’il n’y a pas de souci de fertilité et que ses résultats sont suffisants pour ne pas altérer la fécondité de notre couple. Ouf ! Le problème c’est bien moi. Enfin mon corps. Oui, car on a beau savoir que nous n’avons pas choisi ce souci, en tant que femme on ne peut s’empêcher de culpabiliser … et puis niveau estime de soi, notre sentiment de féminité est tout de même bien atteint. Enfin ça c’est dans les phases de déprime.

Aujourd’hui, on en est où ? Prochaine étape, attendre le retour de mes règles pour que je fasse une hysterosalpingographie (le terme le plus barbare du monde !) et vérifier que mes trompes de Fallope ne sont pas bouchées … je prie le « Dieu de la fertilité » (oui oui, il doit bien y en avoir un, non ^^ ?) pour que tout aille bien de ce coté-là. Et une fois les résultats obtenus, direction l’hôpital américain de Neuilly pour un premier rendez-vous en PMA afin de stimuler mon ovulation …

Et le moral du moment est au beau fixe. (car il y a des hauts et des bas forcément) Les beaux jours arrivent, je prépare nos prochaines vacances d’été, je me concentre sur des activités sportives et des sorties entre amis/famille/amoureux. Je profite de tous ces moments en me disant que peut-être que tout cela n’arrive pas par hasard. Cela me fera grandir. Ce temps d’attente me permet finalement de savourer ces moments rien qu’à nous sans bébé qui changera toute notre vie …

Le chemin est peut-être long mais je sais que nous sommes sur la bonne route et c’est le plus important.