S’envoyer des fleurs … !

J’ai tendance à écrire quand ça ne va pas forcément. Et bien là, j’avais envie de faire passer un coup de coeur. Un coup de coeur très égocentrique, car j’ai envie de m’envoyer des fleurs (pour une fois !) puisque j’ai envie de parler de la façon dont je vis les choses depuis 1 an et 8 mois.

J’avais beau savoir que nous galèrerions pour arriver au bout de ce projet bébé, je redoutais énormément l’attente. Ma patience n’étant de base pas ma qualité première, je redoutais énormément cette attente, les annonces de grossesse, les naissances … Alors oui, je ne vais pas le cacher, ça me fait toujours un pincement au coeur quand je vois autour de moi ces personnes annoncer ces bonnes nouvelles, et nous présenter leur MINI personnages à la naissance, mais malgré tout, j’arrive encore à me réjouir pour eux. J’apprends à garder pour moi les pensées envieuses, jalouses ou aigries et surtout à ne pas les laisser prendre trop d’espace dans ma tête. J’arrive à me projeter dans d’autres domaines (vie professionnelle), à rester active en faisant du sport, à voir mes amis, profiter du temps libre que j’ai pour le moment. J’arrive aussi à gérer ma nature hyper-sensible qui n’aime pas tout l’aspect médical : je gère mes piqûres toute seule, les échographies multiples (et les secrétaires médicales pas toujours aimables ni compréhensives), je gère toutes ces hormones qui font que mon corps est un peu bizarre et ne réagit pas toujours comme je le souhaite …

Globalement, je suis plutôt fière de la façon dont j’aborde les choses. Je reste sereine, motivée, je reste finalement … heureuse. Bien sûr que j’ai hâte, et que le bonheur sera encore plus important, mais finalement, je me dis que rien n’arrive par hasard. Cette épreuve longue et pas facile m’apprend à être patiente. Elle m’apprend à être plus forte. Elle nous apprend à nous connaître et nous rapprocher encore plus mon conjoint et moi. Et si finalement, tout cela faisait partie de notre chemin vers le bonheur … ?

Ce soir, rendez-vous chez le docteur pour revoir le traitement. Restons positif le plus longtemps possible …

Aide naturelle : et les huiles essentielles ?

Sujette à de nombreux soucis pas bien graves mais enquiquinants surtout en ce qui concerne ma peau : acné, eczéma, mycoses de plus en plus régulières … et en ayant marre des réponses des docteurs qui se soldent soit par des solutions pas toujours efficaces, soit par des traitements forts ou antibiotiques qui ne me plaisent guère plus car elles ne soignent pas mais apaisent les symptômes, j’ai décidé de réfléchir à des méthodes plus douces et plus naturelles qui à terme pourraient aider à atténuer tous ces soucis de façon durable. J’ai donc fait des recherches et ai découvert les vertus de l’huile essentielle d’arbre à thé (antifongique, anti-inflammatoire, apaise les démangeaisons …) que je commence à utiliser en dilution avec de l’huile de coco. Cette huile est une incontournable et est facile à utiliser que ce soit pour la diffuser, la respirer ou l’appliquer en dilution avec une huile végétale. Les huiles étant tout de même assez délicates à manipuler je ne veux pas non plus rentrer dans des utilisations à outrance sans savoir de quoi il s’agit. Alors celle-ci me paraissait parfaite pour découvrir l’aromathérapie.

Du coup, dans cette recherche éternelle de bien-être et de reprise de confiance en moi (car le fond du problème est là : j’en ai marre de ne pas me sentir complètement bien et libre dans ma peau !), je me demandais si vous aviez déjà testé ces huiles (ou autres astuces naturelles : aliments, boissons, etc.) pour vous aider à vous sentir mieux ? Qu’on se le dise, je n’attends pas de miracle de la part de ces huiles. Mais si cela peut être un moyen de réguler les hormones, les cycles, augmenter la libido et également être utiliser en complément cosmétique pour réguler le sébum, la transpiration… je me dis que ces éléments peuvent contribuer à notre bien-être et aussi à la fertilité ?

Dites-moi vos astuces, vos conseils ! Je suis preneuse !

C’est pas grave … mais ça va pas.

Il y a peu de temps, j’ai évoqué notre projet bébé laborieux à une ancienne collègue et désormais amie qui a traversé de dures épreuves (elle a eu une tumeur au cerveau). En lui en parlant, j’avais les larmes aux yeux … j’avais un peu honte, car je me disais que ce n’était rien par rapport à ce qu’elle a déjà traversé et je lui répétais « (…) mais ça va ! je suis désolée, je sais pas pourquoi je pleure, ça me tient à coeur, mais pourtant ça va ! Y’a rien de grave, je suis en bonne santé, c’est juste que le projet est long à réaliser, mais ça va ! » Et elle m’a dit : « arrête de te dire qu’il y a pire, qu’il y a des gens qui sont malades, que des enfants meurent de faim … on ne compare pas les soucis des gens. Tu as le droit de dire que ça ne va pas. C’est normal. Tu as le droit de dire que tu en as marre et que ça te pèse et que tu as pas le moral, arrête de culpabiliser. »

Et en en reparlant avec ma meilleure amie qui a elle aussi eu des soucis de santé longs, pesants, douloureux … elle m’a dit que j’avais déjà fait ça avec elle (Nadia si tu passe par là ^^). Et je me rends compte que parfois je me persuadais que ça allait. En relativisant, en me disant que les soucis des autres pouvaient être plus graves, dans un sens je me convainquais que ça allait. J’ai réalisé qu’il fallait que je lâche plus prise par rapport à mes émotions et mon ressenti.

Alors certes je garde la positive attitude comme ligne directrice dans mon esprit, mais ces derniers jours, je dois l’admettre car je sais que c’est comme ça que j’irai aussi mieux, ça va pas top. Le moral n’est pas bon. J’avais beau savoir que la stim aurait peu de chances de marcher du premier coup, le fait qu’il n’y ait aucune évolution, aucun signe de réaction du côté des follicules, ça m’a mis un coup au moral.

A côté de ça, j’ai voulu être attentive aux effets secondaires du Gonal F (que j’ai commencé en même temps que l’arrêt estival du sport !), rien de méchant, bizarrement j’ai perdu du poids (sûrement du muscle à cause des 4h de sport en moins que le reste de l’année !) mais je sens que mon ventre est un peu ballonné, j’ai eu une bonne crise d’eczéma qui a commencé un peu avant les piqûres et s’est finie il y a peu (résultat sûrement, de la chaleur, du stress et peut-être des hormones, ma peau est ma fragilité immunitaire, au moindre changement, paf ! elle réagit ! contrairement à mes p***** d’ovaires !), j’avais des douleurs par-ci par-là mais qui passaient donc sûrement rien à voir avec les hormones. Ce qui me gêne, c’est cette perte de contrôle sur mon corps, sur ma vie, sur celle de mon conjoint. Et pour combien de temps ?

Je craque donc régulièrement ces derniers temps. Je suis même irritable. Quelques collègues et surtout mon conjoint en paient les frais. Mais dimanche soir, j’ai craqué devant lui. J’avais beau me cacher en faisant genre je faisais la cuisine, il a vu que ça allait pas. Il voulait me prendre dans les bras, mais je baissais la tête. Je ne voulais pas qu’il me voit pleurer.

« Lève la tête. Je t’aime fort tu sais. Tu es la meilleure. Je suis fière de toi. De ce que tu fais pour nous deux. »

Des mots qui m’ont profondément touchée. Heureusement qu’il est là ❤